mouvements oculaires en EMDR
Psychologie

« EMDR »: Révolution dans le traitement psychologique

L’EMDR est l’acronyme de Eye Movement Desensitization and Reprocessing qui signifie la désensibilisation et le retraitement par le mouvement des yeux. La désensibilisation vise la réduction de l’intensité émotionnelle au moment où la personne se remémore un souvenir traumatique. Le retraitement renvoie au traitement du souvenir traumatique qui n’a pas pu être intégré par le cerveau.

Les fondements scientifiques de l’EMDR

Nous vivons tous des situations dans notre quotidien, certaines banales, et d’autres beaucoup moins. Notre cerveau effectue quotidiennement un travail afin d’intégrer ces diverses situations et les « digérer ». C’est essentiellement durant notre sommeil et particulièrement durant le sommeil paradoxal que notre cerveau réalise ce travail de « digestion » de ces situations vécues. En effet, durant le sommeil paradoxal, nous produisons des mouvements oculaires rapides permettant à notre cerveau de traiter les situations vécues durant la journée.

Nous sommes tous amenés à certains moments de notre vie d’être bouleversés par des évènements, soit parce que nous n’étions pas en grande forme, soit parce que l’évènement était trop difficile à surmonter. Au moment où ce type d’évènement se produit, notre cerveau peut être submergé par le choc et peut donc être dans l’incapacité de le traiter correctement. Ainsi, les pensées, les émotions, les sensations, les odeurs et les images en lien avec cet évènement sont conservés tels quels dans la mémoire. Pour ces évènements traumatiques, le sommeil n’est pas suffisant pour les traiter et ces souvenirs restent alors « figés » en mémoire.

Deux métaphores pour bien comprendre le fonctionnement de l’EMDR

Pour illustrer ce phénomène, je vais reprendre la belle métaphore utilisée par Ludwig Cornil, créateur et responsable de l’asbl EMDR-Belgique, qu’il a utilisée lors dans sa formation. Il a employé l’image d’un lac avec autour des montagnes et de la glace sur celles-ci. Le lac représente l’ensemble des ressources d’une personne. Les ressources constituent les bons souvenirs vécus ainsi que l’ensemble des situations difficiles qui ont pu être assimilées par le cerveau. Lorsque nous parvenons à intégrer ce type de situations, celles-ci se transforment en ressources que nous pouvons utiliser ultérieurement. La glace présente sur la montagne reflète plutôt les souvenirs des évènements restés figés. L’objectif de l’EMDR est de permettre à la glace de fondre pour venir nourrir davantage le lac.

lac entouré de montagnes, métaphore du fonctionnement de l'EMDR

Tal Croitoru (2015), expose une métaphore que j’ai également trouvée intéressante pour bien comprendre le fonctionnement et l’objectif de l’EMDR. Elle propose de voir cette approche de la façon suivante :

« Un homme marchait le long d’une rivière. En se promenant, il remarqua des gens en train de se noyer dans la rivière et tenta bien sûr de les sauver. Jour après jour, il fit de même jusqu’au moment où il sortit de l’eau et partit. Quand on lui demanda : « Où allez-vous? Et qui va maintenant sauvez tous ces gens qui se noient? » L’homme répondit : « je vais voir qui les pousse du pont ».

Ainsi, l’EMDR va tenter d’éliminer la source du problème et sa disparition entraîne la manifestation des symptômes.

Modèle du traitement adaptatif de l’information (TAI)

Vous vous dites peut-être que cela semble bien compliqué comme concept. Cet enchainement de mot peut en rebuter plus d’un mais c’est un des concept fondamental de l’approche EMDR. Je trouve donc essentiel d’en parler. Ce cadre théorique de l’EMDR vient de Francine Shapiro, la fondatrice de cette approche.

L’EMDR, ce n’est pas que des stimulations bilatérales alternées (SBA)

Lors d’une thérapie EMDR, je peux réaliser plusieurs séances sans effectuer ces fameuses SBA. Dans ces cas-là, les personnes me disent alors « nous n’avons pas fait d’EMDR aujourd’hui ». L’EMDR est une approche globale qui ne se résume pas à procéder uniquement aux SBA. L’EMDR se caractérise par la compréhension d’un cadre théorique conduisant les psychologues à percevoir les difficultés d’une personne en lien avec son passé.

Le modèle TAI est un modèle qui suppose que les expériences que nous vivons sont constituées de toutes sortes d’informations. Lorsque nous vivons une expérience, nous traitons différents stimulus en lien avec nos sens et nous intégrons également les informations sous la forme de pensées, d’émotions et de sensations. Toutes ces informations sont enregistrées et vont intervenir lorsque nous vivrons de futures expériences.

Pour reprendre l’exemple de Ludwig Cornil (2017), si une personne n’a jamais vu la chaise ultra-moderne sur laquelle son psychologue l’invite à s’asseoir, la perception de cette chaise va activer un réseau dans lequel sont stockés les expériences passées avec les chaises. La personne verra assez de ressemblances entre cette chaise »bizarre » et celles qu’il a déjà vues par la passé pour savoir qu’il peut s’asseoir dessus. Si ce n’était pas le cas, cette personne resterait probablement debout avec un regard interrogateur! Ainsi, tout ce que nous expérimentons ne prend de sens que dans un réseau de mémoire existant.

Les informations contenues dans chaque expérience sont automatiquement liées avec les réseaux de mémoire associés

Par exemple, si nous avons vécu des expériences positives avec des chiens, nous possédons alors des réseaux de mémoire remplis de ces souvenirs positifs. Lorsque nous verrons un chien, nous aurons envie de s’en approcher pour faire connaissance et vivre encore d’autres expériences positives. Par contre, si nos réseaux de mémoire contiennent des souvenirs douloureux en lien avec nos amis à quatre pates, nous serons davantage sur la réserve et nous évaluerons plutôt si la situation est dangereuse ou non. C’est ainsi que nous percevons le monde qui nous entoure au travers de nos expériences passées. Lorsque nous traitons une situation de manière adaptée et que nous l’intégrons correctement dans notre système, celle-ci vient nourrir notre lac et accroître nos ressources.

Un système de traitement de l’information inné

Ce système de traitement de l’information est inné et permet ainsi aux nouvelles informations d’être intégrées aux réseaux de mémoire existant. Une personne en bonne santé avec de bonnes ressources va donc « digérer » les nouvelles expériences en ne gardant que les informations utiles. Notre corps contient et gère différents systèmes qui sont programmés pour guérir spontanément. Comme notre corps est organisé de la sorte, le système du traitement de l’information est également programmé pour traiter les blessures psychologiques.

Nous avons tous vécu des situations douloureuses comme par exemple une rupture, un deuil, ou encore un licenciement. Nous avons pu traiter ces évènements avec le temps et grâce à nos ressources. Ils ont ainsi pu être traités par notre système du traitement de l’information. Comment pouvons-nous savoir si nous avons digéré un évènement passé ? Quand nous n’avons plus de réactions émotionnelles lorsque nous y pensons et que notre corps reste détendu à l’évocation du souvenir.

Quand les souvenirs sont stockés de façon dysfonctionnelle

Comment expliquer que certaines personnes ressentent toujours de la souffrance aujourd’hui alors que l’évènement s’est produit il y a plusieurs années ? Ce modèle présuppose que ces expériences non résolues sont stockées de manière dysfonctionnelle dans les réseaux neuronaux. Ces réseaux neuronaux sont entièrement distincts des réseaux neuronaux où les situations sont enregistrées de manière fonctionnelle. C’est comme si le système de traitement de l’information inné n’est pas en mesure de traiter l’information. Ainsi, l’expérience reste stockée telle quelle avec les images originales, les pensées, les émotions et les sensations corporelles vécues au moment de l’évènement. Le souvenir reste « figé » en mémoire comme la glace reste figée sur la montagne et ne peut s’écouler dans le lac.

Les réseaux neuronaux isolés vont fonctionner de manière indépendante rendant ainsi le contact avec des informations plus adaptatives impossible. Une personne qui a été agressée dans son passé peut développer une méfiance et une difficulté à faire confiance plus tard même en l’absence de toute persécution. Elle pourrait également développer le sentiment de ne pas avoir de valeur. On aura beau lui faire des compliments, cela ne modifiera pas pour autant son ressenti. Quelque part, elle sait qu’elle a de la valeur mais ne parvient pas à le ressentir.

Lorsqu’une personne a vécu un traumatisme par le passé et qu’elle vit des situations dans son quotidien qui présentent des similitudes avec cette situation passée, ces similitudes peuvent déclencher une réaction comme si le « danger » était encore présent.

Le passé est le présent et la perception de situations actuelles est influencée par les expériences négatives passées qui n’ont pas pu être intégrées. Dans ces cas-là, notre cerveau tente de nous protéger d’un risque potentiel à venir. Comme l’évoque Bérangère L’Homme dans sa formation en hypnose, « notre cerveau fait souvent plus que ce qui est nécessaire pour nous protéger ». Il va ainsi assimiler un grand nombre de situations comme étant risquées alors qu’elles ne le sont pas en réalité.

Les SBA vont permettre au cerveau d’effectuer ce travail de désensibilisation. La personne ne va pas oublier ce qu’elle a vécu mais elle va pouvoir l’intégrer de manière adaptée. Lorsqu’elle se remémorera ce souvenir, il ne sera plus accompagné de charge émotionnelle ni de tensions dans son corps.

schéma utilisé en thérapie EMDR

Indications et contre indications de l’EMDR

L’approche EMDR peut être proposée pour différentes pathologies comme les troubles anxieux, les troubles de l’humeur, un deuil compliqué ou encore des difficultés relationnelles. Elle peut également traiter une difficulté à s’accorder de la valeur si cette difficulté est en lien avec des évènements de vie passés non intégrés.

Cette approche s’adresse aux enfants, aux adolescents ainsi qu’aux adultes et aux personnes âgées. Il y a évidemment des nuances dans le protocole selon que l’on s’adresse à un enfant, un adolescent ou un adulte. Il existe une formation spécifique pour la prise en charge d’enfant en EMDR. Pour ma part, je suis formée pour utiliser l’EMDR avec des adultes et des adolescents.

Contre-indications?

Il n’y a pas réellement de contre indications mais plutôt des points sur lesquels nous devons être vigilants en tant que thérapeute. Développer une bonne relation thérapeutique avec la personne que nous accompagnons est essentiel pour le bon déroulement de la thérapie. Il s’avère que la relation entre un psychologue et la personne qu’il accompagne joue un rôle significatif dans le succès de la thérapie davantage que les techniques utilisées. Ainsi, vous devez vous sentir à l’aise et en toute confiance avec votre psychologue avant d’entamer une thérapie EMDR. J’accorde une attention particulière à développer une relation thérapeutique chaleureuse et bienveillante.

Avant de débuter la thérapie, je suis attentive à ce que la personne possède suffisamment de ressources pour se confronter au travail thérapeutique. En effet, traiter des souvenirs traumatiques du passé peut être difficile et il est dès lors nécessaire que la personne puisse faire face aux émotions qui en découlent.

Je vais également être vigilante à tout ce qui pourrait rendre la personne plus vulnérable comme la consommation de substances psychoactives, des problèmes de santé, des troubles neurologiques ou encore des comportements auto-mutilatoires. Par ailleurs, il semble également important de rester attentif lorsqu’une femme enceinte souhaite entreprendre une thérapie EMDR notamment en raison de l’intensité émotionnelle que la thérapie suscite.

tableau illustrant le nom de différents problèmes psychologiques que l'on peut traiter avec l'EMDR

Effets secondaires

Les effets secondaires que les personnes me renvoient sont essentiellement une fatigue intense pendant et après une session. Cet effet secondaire, qui n’est pas toujours présent, est le résultat naturel du processus intensif présent au cours d’une séance EMDR et qui implique les éléments émotionnels, sensoriels, cognitifs et somatiques.

Un autre effet secondaire qui peut survenir au cours de la séance est l’augmentation de la détresse émotionnelle avant une baisse de celle-ci. Ainsi, avant de commencer à traiter des souvenirs traumatiques, je propose deux exercices pour aider les personnes à s’apaiser qui s’intitulent « le lieu sûr » et « le contenant ». Ce sont deux exercices de visualisation mentale permettant de retrouver une certaine sérénité. La fluctuation émotionnelle peut également survenir en dehors des séances. C’est la raison pour laquelle il est nécessaire d’évaluer si la personne a suffisamment de ressources pour effectuer ce travail thérapeutique.

Le processus EMDR démystifié : Dans les coulisses d’une séance

L’approche EMDR se base sur un protocole à suivre qui se déroule en huit phases. Le nombre de séances dédiées à chacune des phases va dépendre de la personne et de sa problématique. Pour appliquer correctement le protocole, il est nécessaire de suivre les huit phases dans un ordre chronologique. Les deux premières phases représentent le début de la psychothérapie EMDR et elles sont également présentes dans d’autres types de thérapies.

  1. Anamnèse : Lors de cette phase, je recueille les difficultés que vit la personne dans son quotidien et qui motive son désir de prise en charge. Je vais également récolter les évènements de vie et observer les liens pouvant exister entre les évènements passés et les difficultés présentes. C’est aussi durant cette phase que se crée la relation thérapeutique essentielle au bon déroulement du suivi.
  2. Préparation : Durant la phase préparatoire, je vais expliquer en quoi consiste la thérapie EMDR et le modèle TAI présenté ci-dessus. Je vais également vérifier que la personne possède les capacités à pouvoir réguler ses émotions notamment en proposant des exercices de stabilisations émotionnelles comme « le lieu sûr » et « le contenant ».
  3. Évaluation : C’est durant cette phase que je recueille les informations relatives à la situation qui est la cible du traitement. Les informations qui sont récoltées sont l’image du pire moment de la situation vécue, la croyance négative associée à cette image, la croyance positive que la personne aimerait avoir après le traitement, une échelle de 1 à 7, révélant dans quelle mesure la personne considère comme vrai cette croyance positive, l’émotion et la sensation corporelle ressentie à l’évocation du souvenir. J’évalue également l’intensité de la perturbation que ressent la personne en rappelant le souvenir sur une échelle de 1 à 10.
  4. Désensibilisation : Durant la phase de désensibilisation, la personne va porter son attention sur l’image, la croyance négative et la sensation corporelle qu’elle ressent. J’effectue ensuite des SBA jusqu’à ce que la perturbation ressentie précédemment disparaisse.
  5. Installation : Lorsque la personne ne ressent plus de perturbation émotionnelle et corporelle, je poursuis le protocole en installant la croyance positive définie plus tôt. Ce que je trouve de fascinant avec cette approche, c’est que durant la phase d’évaluation, la personne n’adhère pas à la croyance positive. Les personnes que j’ai eues en consultation peuvent même ressentir un certain malaise de prononcer à haute voix cette pensée positive. Lorsque nous avons traité le souvenir, la personne ressent comme vrai cette croyance et l’accepte plus facilement.
  6. Scanner corporel : Dans cette phase, la personne ferme les yeux. Je l’invite alors à se concentrer sur la situation travaillée ainsi que sur la croyance positive, de passer en revue mentalement son corps de la tête aux pieds et d’observer si elle ressent une sensation corporelle désagréable. Si c’est le cas, je traite cette sensation à l’aide des SBA jusqu’à ce que les tensions s’apaisent.
  7. Clôture de la séance : Je demande à la personne d’observer si elle remarque des changements dans les jours qui suivent notre séance. Ces changements peuvent être d’ordre émotionnel, cognitif ou corporel. La personne peut également faire des rêves inhabituels ou avoir certaines réactions qu’elle n’aurait pas eus auparavant. Il se peut aussi qu’il n’y ait aucun changement particulier qui se produise même si le traitement a été efficace.
  8. Réévaluation : Cette étape a lieu la séance suivante où je vérifie la stabilisation émotionnelle de la personne et ce qu’elle a ressenti comme changement depuis la dernière consultation.

Comme évoqué ci-dessus, il est difficile de dire combien de séances seront consacrées aux différentes phases. J’ai déjà réalisé le protocole entier en une seule séance. Pour d’autres suivis, il m’en a fallu beaucoup plus. Cela va dépendre de la personne, sa problématique et surtout l’intensité de son traumatisme. Par ailleurs, idéalement, le protocole développé ci-dessus est à appliquer en suivant la chronologie des étapes. Toutefois, en fonction des personnes, il n’est pas toujours possible de le suivre à la lettre. Dans ces cas-là, je m’autorise une certaine souplesse en ayant à l’esprit et comme objectif principal de traiter l’émotion et les sensations liées à l’évènement.

Conclusion : L’EMDR, un outil puissant dans l’arsenal thérapeutique

Résumé des points clés

L’approche EMDR ambitionne de réduire l’intensité émotionnelle d’un évènement qui n’a pas pu être intégré par le cerveau. La particularité de l’approche EMDR est d’utiliser des SBA qui permettent au cerveau de traiter et de « digérer » la situation vécue. La thérapie EMDR ne se résume pas uniquement à effectuer des SBA. Cette approche encourage les thérapeutes à comprendre les difficultés que rencontre une personne dans son quotidien selon le modèle du traitement adaptatif de l’information (TAI), développé par Francine Shapiro. Ce modèle explique que les situations que nous vivons dans notre présent sont influencées et interprétées par les expériences passées que nous avons vécues précédemment.

Au cours d’une séance EMDR, le protocole qui est appliqué se déroule en huit phases et il n’est pas possible de déterminer le nombre de séances qui seront consacrées à chacune de ces huit phases. Étant donné l’intensité émotionnelle ressentie pendant le travail, il est nécessaire de s’assurer de la stabilité émotionnelle de la personne. C’est pourquoi, des exercices de stabilisation sont souvent proposés au début d’une thérapie EMDR et avant de traiter des souvenirs traumatiques.

Ma vision personnelle de l’EMDR

Je me suis d’abord formée à la psychothérapie cognitivo-comportementale (TCC) que j’ai utilisée quotidiennement dans ma pratique clinique. La particularité de l’approche TCC est de se centrer essentiellement sur les difficultés présentes de la personne. Selon la thérapie TCC, les évènements de vie passés ne sont utiles que pour mieux comprendre les difficultés actuelles de la personne. C’est ainsi que j’ai cheminé pendant des années en tant que psychologue en ne traitant pas réellement le passé. Je ne l’utilisais que pour mieux comprendre la personne que j’accompagnais.

L’EMDR a donc révolutionné ma vision du travail psychothérapeutique et m’a permis d’avoir des outils et des moyens de traiter les évènements de vie passés responsables des difficultés actuelles. Est-ce pour cela que je n’utilise plus la TCC? Pas du tout! D’abord parce que la TCC offre de magnifiques outils et moyens d’aider une personne dans sa vie courante. D’autre part, parce que tout le monde n’est pas « prêt » sur le plan émotionnel à s’attaquer à son passé. La TCC peut alors être un moyen d’équiper davantage la personne en la soulageant déjà dans son quotidien avant d’effectuer un travail sur son passé. Par ailleurs, la thérapie EMDR n’est proposée que pour traiter des difficultés actuelles en lien avec un passé non résolu. Quand les difficultés présentes ne sont pas causées par des évènements passés non intégrés par le cerveau, j’utilise uniquement la thérapie TCC.

Ainsi, je jongle dans ma pratique clinique quotidienne avec ces fabuleuses approches que sont la TCC, l’EMDR et l’hypnose pour accompagner les personnes du mieux que je peux et avec beaucoup de bienveillance.

La route des difficultés conduisent à de belles destinations

Si vous avez des questions au sujet de l’EMDR, je vous invite à me les poser ci-dessous et je serais ravie de pouvoir y répondre. Si vous avez déjà testé cette approche en consultation, je serais également heureuse de connaître vos expérience et de pouvoir échanger avec vous.

Références bibliographiques

  • Croitoru, T. (2015). La révolution EMDR : Changer sa vie en traitant un souvenir à la fois. Guide pour les clients.
  • Institut français d’EMDR Intégrativa. (2018). Formation à la thérapie EMDR
  • Tarquinio, C (2017). Pratique de la psychothérapie EMDR. Dunod
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